Liberté pour les Ouïgours, enfermés par centaines de milliers dans des camps
Depuis plusieurs mois, dans une indifférence quasi-générale, la population turcophone du Xinjiang subit des persécutions de masse d’une rare ampleur.
Gulhumar Haitiwaji : "Je demande la libération de ma mère, ouïghoure, une femme innocente"
Gulhumar Haitiwaji est d'origine ouïghoure, une minorité turcophone musulmane du Xinjiang, dans l'est de la Chine. Arrêtée pour "trahison", sa mère est internée depuis deux ans dans ce que Pékin appelle un camp de "rééducation", sans aucun contact avec le monde extérieur. Plusieurs centaines de milliers de Ouïghours sont dans le même cas. Sa fille se bat pour obtenir sa libération.
La diaspora ouïghoure rattrapée par le long bras de Pékin
ENQUÊTE - Alors que plus d'un million de ressortissants de cette minorité musulmane seraient détenus dans les camps de «rééducation» du Xinjiang, région ultrafermée à l'extrême ouest de la Chine, Pékin poursuit aussi la diaspora exilée en Europe en faisant pression sur les familles.
« Les Ouïghours se sentent comme les juifs de l’époque nazie »
#MeTooUyghur (#MoiAussiOuïghour). Le hashtag a été lancé mardi sur Twitter et Facebook par des membres de la diaspora ouïghoure, qui s’inquiètent de la disparition de leurs proches.
De plus en plus de personnes de cette ethnie turcophone et musulmane sont en effet envoyés dans des camps d’internement en Chine (estimés à plus d’un million), laissant leurs familles sans nouvelles.
Pour Dilnur Reyhan, directrice de publication de la revue bilingue Regard sur les Ouïghour-e-s, ces évènements ne sont pas sans rappeler une terrible et récente histoire en Europe. Interview.
Comment Pékin organise la surveillance 2.0 des Ouïghours
La découverte d'une immense base de données des mouvements des habitants de la province du Xinjiang, où résident les Ouïghours, minorité turcophone majoritairement musulmane, illustre le dispositif de surveillance mis en place par Pékin.
10 façons de finir dans un camp d’internement en Chine
Des activités qui relèvent du quotidien partout dans le monde, comme aller à la mosquée ou voyager à l’étranger, ont envoyé dans des camps d’internement chinois des centaines de milliers de personnes, voire des millions, faisant partie de minorités musulmanes.