Une enquête du New York Times révèle que des logiciels de reconnaissance faciale, largement répandus en Chine, sont utilisés pour traquer et surveiller les Ouïghours, une minorité musulmane.
Les Ouïghours du Xinjiang traités comme des « terroristes »
Les Ouïghours du Xinjiang sont soumis à la surveillance et au contrôle des autorités chinoises du seul fait de leur identité ethnique.
La mosquée de Keriya en Chine a-t-elle été détruite?
En observant des images satellites, un étudiant chinois a remarqué que la grande mosquée de Keryia avait été détruite au début de l'année 2018 dans le Xinjiang, où vit la communauté musulmane ouïghoure, persécutée par le régime chinois.
Une touriste Han au Xinjiang
Dans un climat où on parle de plus d'un million d'Ouïghours et d'autres turcophones détenus arbitrairement dans les camps, une étudiante Han a publié anonymement son compte rendu de l'intense «atmosphère de contrôle» dont elle a été témoin lors d'une tournée dans la région pendant la dernière fête nationale.
Question écrite au ministre des Affaires étrangères sur la situation alarmante de la population ouïghour.
Mme Danièle Obono interroge M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur la situation alarmante de la population ouïghour en Chine.
En effet, selon le rapport de Human Rights Watch intitulé « Éradiquer les virus idéologiques : vague de répression en Chine contre les musulmans du Xinjiang » publié le 9 septembre 2018, les Ouïghours sont actuellement victimes d’une « campagne massive et systématique de violations des droits humains » organisée par le gouvernement. Toujours selon ce rapport, cette population composée de 13 millions de personnes musulmanes turciques subit des détentions arbitraires massives, des actes de torture et mauvais traitements, un endoctrinement politique forcé, des punitions collectives, des restrictions de déplacement et de communication, des restrictions religieuses et une surveillance de masse, en violation évidente avec le droit international relatif aux droits humains. Des estimations crédibles font état d’environ un million de personnes qui seraient détenues dans des centres de détention préventive, des prisons, ou bien dans des camps d’éducation politique. Au sein de ce dernier lieu de détention, qui n’a aucun fondement en droit chinois, les détenus ne bénéficient d’aucun respect de leur droit à un procès en bonne et due forme : pas d’inculpation, ni de jugement ou encore d’avocat. À la mi-août 2018, le Comité des Nations unies sur l’élimination de la discrimination raciale a qualifié le Xinjiang de « zone de non-droit ». Ainsi, elle souhaiterait que le Gouvernement détaille les actions, multilatérales, au sein du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies comme dans toutes les instances humanitaires internationales, ou unilatérales, qu’il entend mener afin de s’assurer de l’arrêt définitif de cette campagne de répression menée par les autorités chinoises.
«Les islamistes dénoncent l'islamophobie en Europe... mais pas en Chine»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Prompts à appeler la communauté internationale à lutter contre l'islamophobie, les pays islamiques sont pour le journaliste Yves Mamou trop silencieux sur la terrible rééducation des musulmans mise en place par le régime chinois. Preuve selon lui d'une erreur stratégique de la part des démocraties occidentales.
La plus grande prison à ciel ouvert du monde
Sous prétexte de « déradicalisation », le PCC a étendu son contrôle sur la population du Xinjiang à tous les aspects de la vie quotidienne.